« Défier la malédiction des ressources » en légiférant sur le développement communautaire
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Peut-on défier la malédiction des ressources en légiférant sur le développement communautaire? C’est à cette question que Brendan Schwartz, Kristi Disney Bruckner et Ahamadou Maiga répondent dans cette analyse.
Malgré les décennies de recherche et de mesures en vue de défier la « malédiction des ressources », les progrès sont dans l’ensemble controversés. L’extraction des ressources naturelles ne joue pas pleinement le rôle qu’elle pourrait potentiellement occuper dans le développement, en particulier dans les pays producteurs de matières premières tels que l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie. En même temps, les communautés et les organisations de la société civile se mobilisent pour redéfinir de nombreuses manières différentes le contexte de l’extraction minière.
Tandis que certaines campagnes de plaidoyer réclament l’arrêt de l’exploitation minière, d’autres visent à permettre aux communautés affectées par l’exploitation et aux pays riches en ressources minières d’en tirer meilleur parti. Les exigences gouvernementales en matière de développement communautaire dans le secteur minier minier ont augmenté de manière exponentielle au cours des 15 dernières années en réponse à ces revendications. La plupart de la documentation existante sur le sujet met l’accent sur la situation en Australie et au Canada où de telles exigences sont en vigueur depuis des décennies. Cependant, les pays du Sud sont en train de rapidement les adopter comme instrument juridiquement contraignant.
Les organisations de la société civile, les universitaires, les décideur·euse·s politiques et autres, doivent examiner de plus près les mécanismes du développement local dans le secteur minier dans divers contextes géographiques afin de pouvoir prodiguer des conseils d’ordre politique qui sont fondés sur les données. Cette analyse explore le développement communautaire dans le secteur minier en examinant les tendances actuelles de la législation nationale.
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