Liban : la société civile renforce la surveillance publique des accords extractifs

En 2017, l’organisation de la société civile libanaise LOGI a mené une analyse des lois régissant le secteur du pétrole et du gaz récemment développé au Liban. Cette analyse a permis l’identification de lacunes dans le cadre juridique susceptibles de favoriser la corruption, en particulier, les risques découlant de la confidentialité des contrats pétroliers et de l’opacité au sujet de l’identité des véritables propriétaires des entreprises qui obtiennent les contrats. 

La LOGI et ses partenaires de la société civile ont mené une campagne de plaidoyer pour exiger la divulgation publique des propriétaires réels des entreprises qui se voient attribuer des contrats, ainsi que des documents. En 2018, la coalition de la société civile avait non seulement obtenu des lois l’exigeant, mais avait également incité à la ratification de lois couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur extractif. La coalition a créé un nouvel espace pour que la société civile soit en mesure de demander des comptes aux entreprises et au gouvernement concernant l’utilisation des ressources naturelles libanaises.

C’est une étape importante, mais le Liban doit aller plus loin. La LOGI et la Coalition pour la gouvernance de l’énergie (CEG), en collaboration avec PCQVP, travaillent actuellement à l’organisation d’élections de représentant·e ·s de la société civile afin de mettre en œuvre les exigences de l’ITIE et d’assurer une gouvernance plus transparente du secteur pétrolier et gazier au Liban. 

Pour garantir une réglementation plus stricte du secteur extractif, les organisations de la société civile doivent avoir leur mot à dire dans le processus législatif. Elles plaident désormais pour un parlement libanais plus transparent et responsable, dont les commissions sont ouvertes au public.

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