Égypte
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La Coalition for Energy Justice (CEJ – PCQVP Égypte) se donne pour mission d’autonomiser les communautés égyptiennes en leur fournissant des données et des informations accessibles, transparentes et fiables sur la gouvernance énergétique afin de contribuer à l’élaboration de politiques énergétiques durables et équitables en Égypte. En s’appuyant sur l’éducation, le plaidoyer et la collaboration, la coalition souhaite combler le fossé entre la société civile, le secteur privé et le gouvernement pour s’assurer que chaque voix égyptienne soit entendue et chaque recommandation prise en compte dans la quête d’un avenir énergétique juste et résilient pour l’Égypte. L’intérêt majeur de la CEJ réside dans une transition énergétique juste et équitable, ce qui est particulièrement pertinent pour l’Égypte.
Valeurs clés :
- Transparence : Assurer une communication ouverte et claire sur les politiques et la gouvernance énergétiques en Égypte.
- Autonomisation : Équiper les communautés égyptiennes des connaissances et des outils nécessaires pour influencer les décisions relatives à l’énergie.
- Collaboration : Favoriser les partenariats entre les parties prenantes égyptiennes pour assurer un impact collectif.
- Développement durable : Plaider pour des solutions énergétiques respectueuses de l’environnement et socialement responsables dans le contexte égyptien.
Énoncé de mission :
Coalition for Energy Justice – PCQVP Égypte se consacre à la démocratisation de la gouvernance énergétique en fournissant aux communautés égyptiennes les informations, les ressources et les plateformes nécessaires pour participer activement à l’élaboration des politiques énergétiques. La coalition vise à encourager la participation du public, à fournir des conseils bien documentés aux principaux décisionnaires et à soutenir des solutions énergétiques claires et durables. Sa mission est de combler le fossé entre les décisionnaires et le public, en favorisant un environnement collaboratif où chaque Égyptien·ne a le pouvoir d’influer sur l’avenir énergétique du pays, et veiller à ce que la transition mondiale en cours soit juste et équitable pour l’Égypte (du point de vue des pays du Nord/du Sud) et au niveau national où les inégalités socio-économiques sont répandues.
Ahmed ElSeidi, Faits marquants
L’Égypte est un pays clé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en raison de son importance géopolitique. Le pays est situé dans une région très intéressante pour les pays du Nord, en particulier l’Europe. L’Égypte est un acteur économique et politique majeur de la région MENA.
Son économie dépend principalement de l’agriculture, des médias, des exportations de pétrole, du gaz naturel et du tourisme. La croissance démographique rapide, la superficie limitée des terres arables et la dépendance du pays au Nil continuent d’exercer une forte pression sur les ressources et l’économie du pays.
Il est essentiel de se pencher sur l’espace civique en Égypte, d’autant plus que l’armée égyptienne a étendu son influence économique ces dernières années. Elle domine aujourd’hui des secteurs comme celui des stations essence, de la pisciculture, de la construction automobile, des médias, des infrastructures (routes et ponts ), et de la production de ciment. Cette mainmise sur plusieurs secteurs a conduit à la disparition de la concurrence, ce qui décourage les investissements privés et nuit à la vie des citoyen·ne·s d’Égypte de manières diverses (ralentissement de la croissance, hausse des prix, opportunités limitées, entre autres).
Le marché énergétique de l’Égypte est fondé sur le charbon, le pétrole, le gaz naturel et l’énergie hydraulique. D’importants gisements de charbon situés dans le nord-est du Sinaï sont exploités à hauteur d’environ 600 000 tonnes par an (590 000 tonnes longues ; 660 000 tonnes courtes). Le pétrole et le gaz sont produits dans les régions désertiques de l’ouest du pays, dans le golfe de Suez et dans le delta du Nil. L’Égypte compte d’importantes réserves de gaz estimées à 2 180 kilomètres cubes (520 mi cu) et de gaz naturel liquéfié qu’elle exportait vers de nombreux pays jusqu’en 2012. En 2013, l’entreprise Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) a annoncé que le pays allait réduire ses exportations de gaz naturel et a demandé aux grandes industries de ralentir leur production cet été afin d’éviter une crise énergétique et des troubles politiques.