Je me suis engagé sur la question de la transparence à travers le témoignage que j’ai vécu des différents conflits que mon pays a connu – que ce soit en ’93, ’97 ou’98. En 2002, nous avons fait une analyse de la situation des conflits du Congo – ça nous a permis de nous rendre compte que ces conflits étaient liés aux ressources extractives, notamment le mode de leur gestion. C’est devenu clair que si on augmente la responsabilité dans la gestion des ressources extractives, il y a moins de pression pour la corruption, moins de pression pour capturer les revenus et donc il y a sans doute une redistribution plus responsable et plus équitable en faveur de tout le monde. La transparence peut apporter au Congo la paix. Avec la transparence, on a la redevabilité, la responsabilité. Les citoyens ont l’information, ils voient comment sont gérées les ressources stratégiques que sont le pétrole et autres minerais ; ce faisant , leurs droits sont pris en compte.