Depuis que je suis jeune, je me suis toujours impliqué en faveur de grandes causes. Lorsque j’étais très jeune, j’ai milité dans des mouvements que nous appelions en Afrique progressistes ou révolutionnaires. Depuis, j’ai cultivé mon ambition de servir mon pays, mon peuple et surtout de lutter pour la démocratie, les droits civiques et plus tard pour la bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.
Je suis conscient du fait que la lutte pour la transparence peut aider notre pays à mieux utiliser et tirer profit de ses ressources naturelles, c’est là toute ma motivation.
Je suis un journaliste de métier et j’ai aussi été journaliste d’investigation. Pendant dix ans, j’ai fait campagne dans le cadre des organisations de la société civile et me suis joint à leur demande en faveur de plus d’informations. S’il n’y a aucune transparence, je ne peux pas avoir d’informations. Et si je ne peux pas avoir d’informations, je ne peux pas donner un avis, prendre position, agir et surtout contribuer au changement. Je milite donc pour la transparence afin d’accéder aux informations, d’être au courant de ce qui se passe, plus particulièrement dans le secteur des industries extractives, car celui-ci est particulièrement opaque. Mon pays, comme beaucoup en Afrique, est riche en ressources naturelles qui ne sont pas renouvelables. Lorsqu’elles sont convenablement gérées, ces ressources peuvent assurer le bien-être de la population. Toutefois, lorsqu’elles sont mal gérées, elles peuvent provoquer des problèmes pour notre pays et notre peuple – comme cela a été le cas ailleurs.