Ce rapport, écrit par Anne-Sophie Simpere d’Oxfam France, se pose sur la question de l’extraction d’uranium au Niger par AREVA. Qui au juste profite de cette exploitation ? Vous pouvez lire ce rapport dans son entièreté içi.
Introduction
Depuis plus de quarante ans, le groupe AREVA (précédemment le CEA puis la COGEMA) exploite l’uranium nigérien à travers ses filiales locales, la Somaïr et la Cominak. Les conventions minières nigériennes qui fixent leur cadre juridique et fiscal depuis dix ans, arrivent à échéance le 31 décembre 2013.
Les contrats sont donc actuellement en pleine renégociation. Cela représente une occasion historique pour le Niger d’obtenir de meilleures conditions pour l’exploitation de ses ressources, et notamment de plus grandes retombées financières, essentielles pour la mise en oeuvre du
plan de développement économique et social (PDES) du pays.
En France, une ampoule sur trois est éclairée grâce à l’uranium nigérien. Au Niger, près de 90% de la population n’a pas accès à l’électricité.
Le Niger est l’un des Etats les plus pauvres du monde. Avec près de 60% de la population vivant avec moins de 1$ par jour, le pays se place au dernier rang du classement de l’indice de développement humain des Nations unies.
Pourtant, le Niger est aussi le 4ème producteur mondial d’uranium, le 2ème fournisseur d’AREVA (juste après le Kazakhstan), et un partenaire stratégique de la France, à qui il fournit plus de 30% de l’approvisionnement de ses centrales nucléaires.
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