Une étude du modèle de coalition de la campagne de « Publiez ce que vous payez »

L’Open Development Instiute a écrit un rapport à propos du model de coalition de PCQVP. Ci-dessous est l’introduction, vous pouvez lire le rapport en complet ici.

Introduction

Publiez ce que vous payez (PCQVP) est un réseau mondial d’organisations de la société civile qui sont unies dans leur appel en faveur d’un secteur extractif ouvert et responsable afin que les recettes du pétrole, du gaz et des industries minières améliorent les vies des femmes, des hommes et des jeunes dans les pays riches en ressources. Le modèle de coalition de PCQVP est fondé sur la croyance que les actions coordonnées, collectives d’une coalition d’organisations provenant d’horizons différents seront le moyen le plus efficace d’influencer les principales parties prenantes et de faire évoluer les politiques vers une plus grande transparence dans les industries extractives.

Depuis ses débuts en juin 2002, la coalition pour la campagne de PCQVP est passée d’un groupe de quelques organisations basées au Royaume-Uni à un réseau mondial de plus de 700 organisations dans plus de 60 pays, organisées dans un partenariat assez souple de coalitions nationales affiliées. Certaines de ces coalitions partagent la même marque et le même logo PCQVP, alors que d’autres ont des identités distinctes et indépendantes. Toutes, cependant, partagent le même statut d’affiliation, sans distinction.

Avec la croissance et l’évolution de la campagne mondiale se sont posés deux problèmes particuliers. Premièrement, les demandes accrues qui pèsent sur le secrétariat international pour la coordination des coalitions nationales et le soutien à leur apporter dépassent de loin ses capacités actuelles. Deuxièmement, malgré les progrès importants de la campagne au niveau international, les coalitions nationales continuent à faire face à de nombreux problèmes opérationnels, qui sapent leur efficacité pour faire progresser le programme de sensibilisation au niveau national. On trouve ces problèmes à différents niveaux et à des degrés variables, même s’ils sont présents dans presque toutes les coalitions dans les pays riches en ressources.

Dans cette optique, cette étude a deux objectifs principaux :

Tester la théorie du changement de l’organisation (« les actions coordonnées, collectives d’une coalition d’organisations provenant d’horizons différents seront le moyen le plus efficace de faire évoluer les politiques vers une plus grande transparence des industries extractives ») et évaluer dans quelle mesure (et où, pourquoi et comment) cette théorie s’est avérée au niveau national (ou pas).

Évaluer les difficultés opérationnelles des coalitions et recommander de bonnes pratiques quant à la manière dont les coalitions peuvent être gérées et soutenues au mieux.

L’étude a commencé avec l’examen de dix coalitions dans les pays, sélectionnées après consultation du secrétariat international : Ghana, Niger, Mongolie, Kirghizistan, Nigeria, Tchad, Indonésie, Australie, E. U. et Royaume-Uni. Concernant ces dix pays, des visites sur le terrain ont été menées dans les quatre premiers alors que les six autres ont été étudiés à distance grâce à des entretiens téléphoniques.

Après une analyse préliminaire des revues des pays, un certain nombre de thèmes communs ont été identifiés. Ceux-ci ont été testés sur un échantillon d’avis plus large par une enquête Delphi conduite grâce à deux mécanismes à la conférence de PCQVP à Amsterdam en 2012 – un système de vote instantané pour un maximum de 100 délégués lors d’une session à la conférence, et la distribution d’un questionnaire papier à tous les participants qui pouvaient ensuite répondre sur papier ou en ligne. Cette enquête a reçu 54 réponses.

Lire le rapport.

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