J’ai été saisi par mon expérience en travaillant pour les projets sociaux. Je travaillais pendant une dizaine d’années sur les questions relatives à la sante des jeunes et à la lutte contre le sida. J’ai vu l’extension de la maladie et la gestion des services de santé par les dirigeants, les détournements massifs de fonds. J’ai vu des gens – des directeurs, des dirigeants, des personnes qui avaient un pouvoir de décision dans la lutte contre le sida – qui prenaient l’argent, qui transportaient l’argent dans des sacs. Cette argent étaient destinées à la campagne de sensibilisation visant à réduire l’impact de la maladie. Conscient de ces détournements constaté sur le terrain, je me suis dit qu’il fallait agir, qu’il fallait m’engager dans cette campagne pour effectivement contrôler les budgets publics consacrés aux services sociaux, dont la santé.
Donc c’est vraiment cette motivation : le souci de lutter contre le gaspillage de l’argent public, de lutter contre la dilapidation de l’argent public. Il y des ministres qui ont détourné de l’argent – ils ont construit des maisons et ils ont des biens immobiliers qu’ils ne peuvent pas justifier.
D’une manière générale c’est à cause des biens mal acquis que je me suis dit qu’il fallait m’engager dans publiez ce que vous payez, qui est pour moi une grande famille. C’est pour moi une organisation qui me permets d’exercer des pressions, de contrôler de façon effective comment est utiliser l’argent. Mais la campagne ma permis aussi de développer un réseautage a un niveau international et aujourd’hui notre campagne est respectée, nous arrivons à mener des actions dans un environnement difficile. PCQVP devient aujourd’hui un acteur important au service de la société civile et la bonne gouvernance.